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Les autorités françaises ont interdit la révision de deux hélicoptères d'attaque nigériens à Paris. Ces hélicoptères, faisant partie d'un lot de cinq offerts par la France pour la lutte antiterroriste et la formation, sont maintenant bloqués en France.

Cette décision s'inscrit dans le contexte des tensions entre Paris et Niamey depuis le coup d'État du 26 juillet. Pour rappel, la France refuse de reconnaître les nouvelles autorités nigériennes issues du coup d'État.

Quelle est votre analyse de la situation ?

La France semble réévaluer sa stratégie au Niger à la suite du coup d'État. Des échanges ont été confirmés entre les armées nigérienne et française concernant le retrait de certaines forces militaires françaises dans le pays.

Cette nouvelle démarche intervient alors que les 1 500 soldats français ont cessé leurs opérations anti-terroristes depuis le coup d'État. Le Premier ministre nigérien nommé par les militaires affirme que ces discussions entre les armées pourraient conduire rapidement au retrait des forces françaises.

Pensez-vous que les autorités françaises sont-elles prêtes à coopérer avec la junte au pouvoir ?

Au Niger, des milliers de manifestants se rassemblent pour le troisième jour consécutif devant une base militaire abritant des soldats français à Niamey. Ces manifestations font suite à un coup d'État survenu fin juillet qui a vu le régime militaire prendre le pouvoir. Les manifestants scandent des slogans anti-français et expriment leur désir de voir les forces françaises quitter le pays.

Le Niger accueille environ 1500 soldats français, engagés dans la lutte contre le terrorisme conformément à des accords bilatéraux. Cependant, les généraux au pouvoir ont récemment remis en question ces accords et exigé le retrait des troupes françaises. Les tensions ont également conduit à la révocation de l'immunité diplomatique de l'ambassadeur de France au Niger et à des appels à son expulsion.

Quelle est votre analyse de la situation ?

Le régime militaire en place au Niger a pris la décision d'expulser l'ambassadeur de France à Niamey, après l'expiration de l'ultimatum qui avait été donné au diplomate français pour quitter le pays. Selon le ministère des Affaires étrangères nigérien, l'ambassadeur Sylvain Itté et sa famille ne bénéficient plus des privilèges et immunités diplomatiques, et leurs cartes diplomatiques et visas ont été annulés. Les services de police nigériens ont reçu des instructions pour procéder à son expulsion.

Cette décision d'expulsion a été précédée par une demande des militaires au pouvoir qui avaient accordé un délai de 48 heures à Sylvain Itté pour quitter le territoire, une demande que Paris avait refusée. Le gouvernement français avait déclaré que le régime au Niger était illégitime et n'avait pas l'autorité pour exiger le départ de l'ambassadeur.

Quelle est votre analyse de la situation ?

Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), au pouvoir depuis juillet, a pris la décision de révoquer plusieurs hauts responsables et directeurs généraux dans des institutions publiques. Cette décision, signée par le président du CNSP, Abdourahamane Tiani, affecte des organes de régulation essentiels tels que l'autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP), l'autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), et l'autorité de régulation du secteur des transports (ARST).

Les directeurs généraux de diverses entités, notamment le conseil nigérien des utilisateurs des transports publics, l'office national des aménagements hydroagricoles (ONAHA), et l'office national des produits pharmaceutiques (ONPPC), sont également concernés.

S'agit-il d'une purge politique pour se débarrasser des partisans de l'ancien président Mohamed Bazoum ?

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) poursuit ses efforts diplomatiques pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger, mais conserve l'option du déploiement de la force régionale en cas de besoin.

Le président de la Commission de la CEDEAO, Dr. Omar Alieu Touray, a souligné que le déploiement militaire n'était ni une déclaration de guerre ni une invasion extérieure, mais une mesure prise en accord avec les textes de l'organisation.

Quelle est votre analyse de la situation ?

La France refuse de reconnaître les nouvelles autorités au Niger, mises en place après le coup d'État du 26 juillet 2023. En conséquence, le gouvernement français estime que ces autorités militaires n'ont pas le droit de retirer l'agrément de son ambassadeur, Sylvain Itté.

Le gouvernement nigérien de transition avait ordonné à l'ambassadeur français de quitter Niamey dans les 48 heures, justifiant sa décision par le refus de l'ambassadeur de répondre à une invitation du ministère des Affaires étrangères nigérien. Des informations non confirmées suggèrent que Sylvain Itté se serait réfugié à la base militaire française de Niamey.

Quelle est votre analyse de la situation ?

Une délégation des ministres des affaires étrangères du Burkina Faso et du Mali a réalisé jeudi 24 août 2023 une mission au Niger, sur instruction de leurs chefs d'État respectifs. Cette visite visait à renforcer les liens d'amitié et de coopération entre les trois pays. À la fin de la visite, les ministres ont publié un communiqué conjoint, décidant de coordonner leurs relations dans divers domaines stratégiques.

Lors des discussions, les ministres ont exprimé leur solidarité envers le Niger face aux sanctions imposées par la CEDEAO et l'UEMOA en réponse au coup d'État. Ils ont également rejeté toute intervention armée contre le peuple nigérien.

Les délégations ont souligné la nécessité de renforcer la coopération politique, économique, scientifique et culturelle entre les trois pays. Ils ont convenu d'augmenter les échanges mutuels à tous les niveaux et de tenir régulièrement des commissions tripartites de coopération.

Comment cette collaboration peut-elle influencer la situation politique et économique dans ces pays, et quel rôle jouera-t-elle dans la résolution des défis régionaux ?

Au poste frontière de Malanvillen au Bénin, des milliers de camions chargés de denrées alimentaires, d'aide humanitaire et de matériel industriel s'étendent sur 25 km, bloqués depuis des semaines. Ces retards sont le résultat direct des sanctions imposées par la Cedeao au Niger après le coup d'État militaire en juillet. Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies estime que 6 000 tonnes de marchandises, y compris des céréales et de la nourriture pour les enfants, sont bloquées hors du Niger.

Ces sanctions ont eu un impact significatif sur l'économie nigérienne en faisant augmenter le prix des denrées alimentaires et en menaçant les approvisionnements médicaux. La crise pourrait pousser des millions de Nigériens à l'insécurité alimentaire rappellent les organisations humanitaire. Malgré ces conséquences, la popularité de la junte militaire ne semble pas diminuer, avec des manifestations en série en soutien au coup d'État.

Quelle est votre analyse de la situation ?

Après la publication d'une pétition critiquant le soutien du Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SNECS) aux nouvelles autorités militaires, plusieurs cadres du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche au Niger ont été révoqués de leurs fonctions par le Président du CNSP, le Général Abdourahamane Tiani. Le Secrétaire général Pr Moussa Ag Arya fait partie des premiers limogés, avec pour motif la cumulation de postes au sein du ministère.

La pétition, signée par une quarantaine d'enseignants-chercheurs, dénonçait la suspension de la Constitution et la prise de tous les pouvoirs par la junte militaire, appelant à la restauration des institutions républicaines. Les signataires accusaient le BEN/SNECS de soutenir la junte, malgré des statuts du syndicat basés sur la démocratie et l'État de droit.

Quelle est votre analyse de la situation ?

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Dans une lettre ouverte publiée par Le Figaro, la fille du président nigérien Mohamed Bazoum, Zazia Bazoum Mohamed, demande la libération de son père, sa mère et son frère, qui sont retenus depuis le coup d'État au Niger en juillet. Elle décrit leurs conditions de détention comme inhumaines, soulignant que leur résidence est dépourvue d'électricité et d'eau, avec des températures dépassant les 40 degrés.

Zazia Bazoum Mohamed exprime sa gratitude envers ceux qui ont réagi à son appel initial, permettant au médecin de la famille de leur rendre visite occasionnellement. Elle critique également les militaires du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), les qualifiant de "preneurs d'otages" en faisant référence à leur contact présumé avec la société de sécurité privée Wagner au Mali.

Que pensez-vous de ses propos ?

Depuis le coup d'État au Niger, l'ancien président Mahamadou Issoufou semble avoir évolué dans son rôle de médiateur. A noter qu'il était en contact régulier avec les cercles de pouvoir de Mohamed Bazoum, son successeur mais aurait progressivement réduit ces interactions avec ces derniers. Il aurait également maintenu des liens avec des partenaires occidentaux, notamment la diplomatie américaine.

En parallèle, la relation entre Issoufou et le général Tchiani, acteur clé du coup d'État, reste solide. Le général, qui dirigeait la garde présidentielle sous Issoufou, continue de consulter l'ancien président et est lié à sa famille par mariage.

Tous ces évènements suscitent une question cruciale : Issoufou est-il un médiateur impartial ou un partisan de l'ancien régime ? La réponse pourrait influencer le dénouement de la crise politique au Niger et la perception de son rôle dans le pays.

L'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a déclaré lors d'une conférence de presse à Abidjan que le coup d'État au Niger contre Mohamed Bazoum était irréversible. Cette prise de position de Gbagbo intervient plus de trois semaines après la prise de pouvoir par les militaires au Niger.

Gbagbo a exprimé son scepticisme quant à un éventuel retour de Bazoum au pouvoir et a appelé à la libération de l'ancien président. Il a également souligné la nécessité d'une médiation diplomatique pour éviter une guerre inutile.

Que pensez-vous de cette allégation de l'ex-président ivoirien ?

La Belgique a évacué 130 de ses ressortissants du Niger. Cette décision fait suite à une série d'évacuations entreprises par d'autres pays européens, dont la France, l'Allemagne et l'Italie. Hajda Lahbib, ministre belge des Affaires étrangères, a exprimé sa gratitude envers les départements de la défense nationale et de l'asile, ainsi que le personnel de l'ambassade belge pour leur gestion de la situation.

Les évacuations visent à protéger la sécurité des ressortissants étrangers dans un contexte politique instable au Niger. Un avion de transport de l'armée de l'air belge a effectué plusieurs vols entre Niamey, la capitale du Niger, et Libreville, la capitale du Gabon, avant de ramener les personnes évacuées en Belgique.

Quelles sont les implications à long terme de ces évacuations pour le Niger et les pays impliqués ?

Une nouvelle vidéo de EBENE MEDIA TV a secoué Internet ce 20 août 2023. Elle révèle le départ forcé de l'armée américaine du Niger après le renversement du président.

La situation actuelle du pays met les États-Unis dans une position difficile, car elle oblige Washington à envisager l'évacuation de bases de drones stratégiques au Niger par mesure de précaution.

Le Pentagone explore également de nouvelles alliances en Afrique du Nord pour réaffecter ses ressources militaires. La classification du changement de gouvernement nigérien comme un "coup d'État" pourrait rompre les liens militaires et de sécurité entre les deux nations.

Quelle est votre analyse de la situation ?


https://www.youtube.com/watch?v=DMe6nNN3cfY